Les alternatives au poisson convainquent en Allemagne au Nutri-Score

Quelles sont les valeurs nutritives qui peuvent encore être améliorées ?

03.07.2025
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Une récente étude nutritionnelle de ProVeg International montre qu'en Allemagne, les alternatives végétales au poisson portent plus souvent que la moyenne un Nutri-Score qui les rend adaptées à une alimentation équilibrée. En comparaison avec d'autres pays, ces produits présentent toutefois souvent moins de protéines et sont moins souvent enrichis en iode et autres micronutriments. L'organisation de nutrition demande aux fabricants d'apporter des améliorations en matière de micronutriments. Elle souhaite que les responsables politiques définissent des normes claires pour des profils nutritionnels et des étiquetages optimaux.

Les alternatives végétales au poisson offrent certains avantages aux consommateurs : elles sont pratiques, car elles peuvent être utilisées en cuisine comme le poisson conventionnel. De plus, elles réduisent la pression exercée sur les écosystèmes marins surexploités et soutiennent ainsi une alimentation durable. L'étude ProVeg "Out of the net, into the future : The coming rise of plant-based fish alternatives and a look at their nutritional profile" a également analysé les valeurs nutritives des alternatives végétales au poisson à l'aide de 100 produits provenant de onze pays, dont 16 produits allemands. L'étude prend en compte les alternatives aux bâtonnets, burgers et filets de poisson ainsi que le thon et le saumon fumé.

En tête pour le Nutri-Score, la graisse et le sucre

En Allemagne, les alternatives végétales au poisson marquent des points en matière d'étiquetage transparent des valeurs nutritives. Une part nettement supérieure à la moyenne des produits analysés dans ce pays indique le Nutri-Score. Environ 7 produits sur 10 en provenance d'Allemagne portent les notes A, B ou C et conviennent donc, avec modération ou régulièrement, à une alimentation équilibrée. Cette proportion est environ deux fois plus élevée que dans la comparaison internationale.

En Allemagne, les alternatives végétales au poisson ont en moyenne une faible teneur en graisses saturées de 1,1 gramme pour 100 grammes. Cela les qualifie de "pauvres en graisses" selon les critères de l'Union européenne (UE) et place l'Allemagne parmi les pays ayant les valeurs moyennes les plus faibles.

En outre, les produits sont généralement pauvres en sucre, avec une moyenne de 1,6 gramme de sucre pour 100 grammes. Cette teneur est nettement inférieure au seuil de l'UE pour l'étiquetage "pauvre en sucre" et est comparable aux valeurs de la plupart des autres pays étudiés.

Milieu du classement pour les fibres et les oméga-3

En Allemagne, les alternatives au poisson contiennent également en moyenne 3,8 grammes de fibres par 100 grammes. Contrairement au poisson conventionnel, elles sont donc considérées comme des "sources de fibres" par l'UE. Toutefois, seule une alternative de poisson sur trois environ se qualifie de "source de fibres" en Allemagne, contre plus de 70 pour cent en Belgique et au Royaume-Uni.

Les produits qui indiquent leur teneur en oméga-3 contiennent en moyenne 0,75 gramme d'acides gras sains pour 100 grammes. Cette valeur se situe dans la fourchette de la moyenne générale de tous les produits déclarant des oméga-3. L'acide gras oméga-3 primaire était l'acide alpha-linolénique (ALA). L'étude recommande aux fabricants de compléter l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA), par exemple à partir d'huile d'algues, afin de mieux refléter les valeurs nutritionnelles du poisson animal.

L'arrière-garde en matière de protéines, de micronutriments et de sel

Avec environ 8,6 grammes pour 100 grammes, les alternatives végétales au poisson en Allemagne se situent plutôt dans la zone inférieure en ce qui concerne la teneur en protéines. Seuls 65 pour cent des produits sont considérés comme des "sources de protéines" selon le seuil de l'UE. Ce pourcentage est bien inférieur à celui de la République tchèque et de l'Espagne, où tous les produits analysés répondent aux critères de l'UE, et inférieur à celui de l'Italie, des Pays-Bas, de la Pologne, des États-Unis et du Portugal.

Moins d'un quart des produits sont enrichis en vitamine B12 ou en fer. Les alternatives au poisson en Allemagne se situent donc dans le bas de la fourchette par rapport aux autres pays. Au total, l'équipe de l'étude n'a trouvé qu'un seul produit enrichi en iode, en Italie. Le poisson animal est une source importante d'iode et l'iode est un nutriment critique en Allemagne, indépendamment du type d'alimentation.

En Allemagne, la teneur moyenne en sel des alternatives au poisson était de 1,5 gramme pour 100 grammes. Cette valeur est supérieure à la moyenne internationale de 1,3 gramme pour 100 grammes et n'est dépassée qu'en Pologne. Toutefois, la teneur en sel varie fortement en fonction du type de produit et de la marque.

Recommandations aux fabricants et aux politiques

Pour que les alternatives végétales au poisson constituent une alternative adéquate au poisson conventionnel, ProVeg recommande un développement ciblé des produits. Les fabricants devraient veiller à l'enrichissement en micronutriments et à l'utilisation de sources d'oméga-3 comme l'huile d'algues. La qualité des protéines peut être améliorée en combinant différentes sources végétales et en adaptant la transformation. La politique devrait également définir des normes claires pour des profils nutritionnels optimaux et l'enrichissement en vitamine B12, en fer et en iode. Les fabricants pourraient s'en inspirer pour développer des produits de haute qualité.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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