Les algues, porteuses d'espoir ?

14.12.2022 - Allemagne

Qu'il s'agissede nouveaux biocarburants, de médicaments anticancéreux innovants ou d'aliments durables, les chercheurs du monde entier voient un immense potentiel dans les euglénoïdes. Cependant, sur 1000 espèces connues, seules 20 ont été étudiées jusqu'à présent. C'est ce que veut changer l'Euglena International Network (EIN). À bord : des chercheurs de l'université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg (FAU).

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Les euglénoïdes exercent une étrange fascination sur les sciences naturelles : Ces organismes unicellulaires variés, dont beaucoup sont d'un vert tendre et translucide, sont présents dans une palette exceptionnellement large d'écosystèmes à travers le monde. Ils combinent des caractéristiques animales et végétales. L'espèce la plus connue est l'euglène, appelée scientifiquement Euglena.

Cependant, pour exploiter l'énorme potentiel des euglénoïdes, la science doit en savoir plus sur la structure génétique de ces espèces ainsi que sur leur biologie fondamentale et leur évolution. Jusqu'à présent, moins de 20 espèces ont fait l'objet d'une étude génomique, car la détermination de leur ADN est particulièrement complexe.

C'est pourquoi des centaines de scientifiques du monde entier se sont réunis au sein de l'Euglena International Network (EIN) dans le but commun de faire progresser la recherche sur les euglénoïdes. Le plan ambitieux consiste à séquencer les génomes de toutes les espèces connues d'euglénoïdes au cours de la prochaine décennie. La FAU fait partie du consortium mondial.

Le Dr Michael Lebert, privat-docent à la chaire de microbiologie de la FAU et spécialiste, entre autres, d'Euglena gracilis, est convaincu des chances de succès de l'initiative : "Ces dernières années, l'utilisation commerciale d'Euglena a été fortement encouragée, notamment au Japon. La combinaison de la recherche fondamentale et appliquée et de l'engagement industriel donnera une impulsion considérable à la recherche sur les microalgues, et notamment sur Euglena".

Lebert a déjà largement travaillé sur l'espèce Euglena gracilis et a construit avec son équipe un système autonome pour la croissance des plantes, par exemple dans des conditions spatiales, dans lequel l'espèce Euglena joue un rôle essentiel : https://www.fau.de/2018/11/news/wissenschaft/micro-tina-auf-weltraummission/

Dans un document de synthèse publié dans la revue Biology Open, l'EIN explique pourquoi un effort concerté pour générer des génomes de référence de haute qualité est si important pour les presque 1000 espèces d'euglénoïdes connues.

Les données collectées par l'EIN seront ouvertement accessibles à la communauté scientifique via l'European Nucleotide Archive (ENA).

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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