De l'auge à l'assiette - calculé numériquement

Le programme informatique "ConTrans" estime la quantité d'une substance indésirable qui passe d'un aliment pour animaux dans les denrées alimentaires

08.11.2023
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Combien de temps faut-il pour qu'une substance indésirable dans l'alimentation animale apparaisse dans les denrées alimentaires d'origine animale ? Et quelle est sa teneur à ce moment-là ? Quand peut-on s'attendre à ce que la viande et les œufs soient à nouveau "propres", c'est-à-dire sans risque pour la santé, après le passage à des aliments non contaminés ? Pour la gestion des risques, ce sont des questions centrales de la sécurité alimentaire. Jusqu'à présent, seules des études coûteuses, de longs examens d'échantillons et des modèles mathématiques complexes permettaient d'y répondre. L'outil numérique "Contaminant Transfer Predictor" ("ConTrans"), désormais développé à l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR), peut accélérer considérablement de telles estimations. "Notre objectif est de mettre à la disposition de la gestion des risques des autorités de surveillance et d'autres acteurs tout au long de la chaîne alimentaire un outil numérique facile à utiliser et qui facilite la prise rapide de décisions sur les mesures à prendre en cas de détection d'une contamination des aliments pour animaux", explique le président du BfR, le professeur Dr Andreas Hensel. L'accent est actuellement mis sur les impuretés (contaminants) telles que les dioxines et les polychlorobiphényles (PCB) de type dioxine, mais aussi sur les substances poly- et perfluoroalkyles (PFAS) actuellement en discussion. A l'avenir, la capacité de prédiction sera également étendue à d'autres substances indésirables pertinentes.

Les modèles de prédiction sont basés sur des données expérimentales chez l'animal. Ils simulent, à l'aide de méthodes mathématiques complexes, le transfert de substances indésirables des aliments pour animaux vers les tissus et les produits de l'animal. Le transfert consiste à déterminer les quantités d'une substance absorbées par l'animal et la manière dont elle se répartit dans le corps. De même, on modélise mathématiquement combien de temps elle reste dans l'organisme, en quels produits dérivés elle est dégradée et comment elle est éliminée. Ces prévisions font partie intégrante du programme ConTrans, qui est facile à utiliser.

ConTrans permet de développer sur ordinateur des prévisions pour des scénarios dans lesquels des aliments contaminés ont été utilisés dans l'alimentation animale. Ces prévisions ne remplacent pas le contrôle des aliments pour animaux et des denrées alimentaires, mais elles peuvent constituer une aide à la décision importante pour la gestion des risques par les autorités. Notamment lorsqu'il s'agit d'estimer si la teneur maximale fixée pour une substance dans les aliments est dépassée ou si des risques pour la santé sont à prévoir après la consommation en raison de la teneur. Le programme permet actuellement de modéliser des prévisions pour le bœuf, le porc et la volaille ainsi que pour les denrées alimentaires qui en sont issues, comme la viande, les œufs et les produits laitiers, en cas de contamination par des dioxines, des polychlorobiphényles (PCB) de type dioxine, des substances alkyles per- et polyfluorées (PFAS) et également certains ingrédients végétaux potentiellement dangereux pour la santé. Le programme est continuellement élargi par le BfR.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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