Le Conseil des ministres de la pêche de l'UE s'accorde sur les possibilités de pêche en mer du Nord et dans l'Atlantique Nord-Est en ces temps difficiles
Le ministre fédéral Rainer : le résultat des négociations renforce la garantie de planification économique pour la pêche allemande
Après de longues négociations, les ministres européens de la pêche se sont mis d'accord dans la nuit de vendredi à samedi (12/12) à Bruxelles sur les totaux admissibles de capture pour 2026 en mer du Nord et dans l'Atlantique du Nord-Est ainsi que dans d'autres eaux. Les stocks importants pour l'Allemagne avaient déjà fait l'objet auparavant de consultations sur la pêche avec le Royaume-Uni et la Norvège.
Compte tenu de l'état de plus en plus mauvais d'une grande partie des stocks de poissons, des réductions importantes des quotas sont inévitables. De plus, les tensions géopolitiques ont rendu les négociations particulièrement difficiles. Néanmoins, l'Allemagne a pu obtenir un résultat de négociation respectable, qui ouvre des perspectives de planification en ces temps difficiles pour la pêche allemande. En outre, l'Allemagne s'est engagée avec succès, avec d'autres États membres de l'UE, pour éviter une redistribution des quotas, notamment pour le maquereau.
Le ministre fédéral de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Patrie, Alois Rainer, a déclaré à ce sujet : "Le résultat des négociations nous a permis de garantir d'importantes possibilités de pêche en des temps très difficiles pour la pêche allemande. Notre objectif lors des négociations était de rendre possible la mise en place de conditions générales permettant une activité économique compétitive basée sur une gestion durable des stocks. C'est une bonne chose que nous puissions offrir cette sécurité de planification à nos pêcheurs. En ce qui concerne l'anguille, la reconduction des mesures en vigueur est un bon compromis, qui a du sens. Pour assurer la préservation de ce stock unique, nous devons maintenant nous pencher sur d'autres causes du mauvais état de l'anguille en dehors de la pêche - comme la continuité des rivières".
L'UE a réussi à s'entendre avec le Royaume-Uni et la Norvège sur une nouvelle approche de la gestion du hareng en mer du Nord, qui a fait l'objet de négociations pendant plusieurs années. Ainsi, les possibilités de pêche diminuent certes de 29 pour cent pour 2026, conformément aux recommandations scientifiques. Dans le même temps, le hareng de la Baltique occidentale, particulièrement important pour l'Allemagne, sera mieux protégé.
Les possibilités de pêche pour le cabillaud, dont le stock est sous pression, diminuent de 44%, avec une limitation des captures à 1.500 tonnes dans le centre et le sud de la mer du Nord. L'Allemagne se félicite que, pour protéger et reconstituer le cabillaud, les premières mesures de protection aient été décidées pour 2026, qui comprennent entre autres des fermetures saisonnières de la pêche dans les zones de frai et de croissance du stock. Il s'agit d'une avancée importante pour la protection du cabillaud. Conformément aux recommandations scientifiques, les possibilités de pêche pour le lieu noir, l'églefin et la plie en mer du Nord diminuent également afin de permettre la conservation du stock.
La stabilité est de mise pour les mesures de protection de l'anguille - les règles déjà en vigueur cette année sont reconduites. Cela comprend notamment une période de fermeture de six mois, qui doit encore être fixée par les États membres respectifs pour la mer du Nord, et l'interdiction de la pêche récréative de l'anguille dans les eaux maritimes. Les riverains de la mer Baltique sont à nouveau tenus de convenir d'une réglementation commune pour l'année à venir. Si cet accord n'aboutit pas, une période de fermeture uniforme s'appliquera du 15 septembre 2026 au 15 mars 2027.
Outre les quotas pour la mer du Nord et l'Atlantique Nord-Est, des possibilités de pêche ont également été convenues pour la Méditerranée et la mer Noire.
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