Combattre la malnutrition avec de la poudre d'œuf

La poudre d'œuf pourrait contribuer à améliorer la situation nutritionnelle des enfants dans les régions défavorisées. Elle se conserve longtemps, peut être transportée et est riche en nutriments.

19.09.2022 - Allemagne

La malnutrition n'est pas seulement un défi majeur dans les pays africains. Comme le montre une étude internationale menée par Veronika Somoza, la poudre d'œuf est un aliment qui présente un grand potentiel pour améliorer la situation nutritionnelle des enfants dans les régions défavorisées. Comparée à l'œuf entier pasteurisé, la poudre contient certes des quantités moindres d'acides gras essentiels, mais elle fournit néanmoins de nombreuses vitamines, des acides aminés indispensables et des oligo-éléments importants. En outre, elle se conserve longtemps sans conservateurs supplémentaires, se transporte facilement sur de longues distances et est facile à préparer.

Computer generated picture

Rien qu'en Afrique, plus de 250 millions de personnes sont sous-alimentées, selon le ministère fédéral de l' alimentation et de l'agriculture. Les nourrissons et les enfants sont particulièrement touchés. "Des études montrent que l'ajout d'un œuf par jour à l'alimentation complémentaire peut contribuer à réduire de 74 pour cent la fréquence de l'insuffisance pondérale chez les nourrissons plus âgés ainsi qu'à contrer l'effet dit de 'stunting'", explique Veronika Somoza, directrice de l'Institut Leibniz de biologie des systèmes alimentaires à l'Université technique de Munich (LSB).

L'œuf en poudre, une alternative bon marché ?

Dans les régions où la malnutrition fait partie du quotidien, les œufs ne sont toutefois guère disponibles. La poudre d'œuf bon marché pourrait donc être une alternative. En raison de sa teneur minimale en eau, elle se conserve nettement plus longtemps et présente une densité nutritionnelle relativement élevée. En outre, elle est plus facile à stocker et à transporter que les œufs et peut être facilement ajoutée aux aliments. Cela le rend intéressant en tant que complément alimentaire potentiel.

Cependant, malgré son utilisation industrielle répandue, on ne savait jusqu'à présent que peu de choses sur sa qualité nutritionnelle. Pour combler ce manque de connaissances, l'équipe de Veronika Somoza a mené une vaste étude comparative. Dans le cadre de cette étude, elle a déterminé, à l'aide de méthodes d'analyse de chimie alimentaire ultramodernes, les profils nutritionnels de trois lots d'œufs entiers pasteurisés produits industriellement et de trois échantillons d'œufs en poudre issus de ces lots. Il a ensuite comparé les profils nutritionnels obtenus sur la base de la matière sèche.

La poudre d'œuf n'est pas contaminée par des métaux lourds

"Comme l'ont montré nos analyses, le processus de séchage n'a pas entraîné d'accumulation de métaux lourds tels que le cadmium, le plomb, l'arsenic et le mercure", rapporte Philip Pirkwieser, docteur en chimie au LSB et premier auteur de l'étude. En outre, l'équipe de recherche n'a pas ou peu observé de pertes en ce qui concerne la teneur totale en matières grasses, la teneur en acides aminés essentiels, en oligo-éléments importants ou en caroténoïdes. De même, les concentrations de vitamine E (alpha et gamma tocophérol) et de vitamine B12 sont restées quasiment constantes. Cependant, la teneur en vitamine A (rétinol) a diminué de 14 pour cent. La quantité d'acides gras oméga-6 et oméga-3, indispensables à la vie, a même nettement diminué, de 39 et 61 pour cent en moyenne.

"Malgré la faible perte de rétinol, la poudre d'œuf est une source précieuse de vitamine A. Les régions africaines au sud du Sahara pourraient notamment en profiter. En effet, une carence en vitamine A y est très répandue et entraîne une forte prévalence de troubles de la vision", explique Veronika Somoza. Une consommation quotidienne de poudre d'œuf, équivalente à un œuf de taille moyenne, suffirait à couvrir les besoins quotidiens d'un enfant, selon son âge, à hauteur de 24 pour cent pour la vitamine A, de 100 pour cent pour la vitamine E, de 61 pour cent pour le sélénium et de 22 pour cent pour le zinc. C'est très positif. Si l'on parvenait à augmenter la teneur en acides gras essentiels et en vitamine A, il serait possible d'exploiter pleinement le grand potentiel de la poudre d'œuf en tant que complément alimentaire, poursuit la directrice de la LSB. Une manière d'y parvenir pourrait être de nourrir les poules avec des aliments enrichis en ces acides gras et vitamines.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

Autres actualités du département science

Actualités les plus lues

Plus actualités de nos autres portails

L'IA transforme le secteur de l'alimentation et des boissons