Végétal, écologique, régional - l'alimentation du futur

15.11.2023

Plus d'aliments d'origine végétale et écologique, cultivés et transformés au niveau régional - c'est avec cette formule que la transformation durable du système alimentaire peut réussir. Une équipe de recherche composée de l'Öko-Institut, de l'Institut Ecologic et de l'Association allemande de l'industrie alimentaire écologique (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft), mandatée par l'Agence fédérale allemande de l'environnement (Umweltbundesamt), vient de décrire comment ces trois stratégies peuvent être concrètement mises en œuvre pour une alimentation respectueuse de l'environnement et de la santé, adaptée à la vie quotidienne, éthiquement responsable, socialement équitable et économiquement viable.

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"Les trois stratégies - alimentation à base de plantes, agriculture écologique et production régionale - doivent ici très bien s'imbriquer afin d'exploiter les synergies et d'éviter les conflits d'objectifs", souligne Gerolf Hanke, chef de projet et expert en alimentation durable à l'Öko-Institut. "Nous proposons des mesures et des instruments politiques qui pourraient être intégrés dans la stratégie alimentaire du gouvernement fédéral, dont l'élaboration est à l'ordre du jour du ministère fédéral de l'Alimentation et de l'Agriculture cette année".

Stratégie 1 : une alimentation à base de plantes
Promouvoir une alimentation davantage basée sur les plantes est le levier le plus efficace pour rendre notre alimentation plus durable. Si nous mangeons plus de fruits, de légumes, de légumineuses et de noix et moins de produits d'origine animale, le nombre d'animaux peut être réduit, ce qui a un effet positif sur l'environnement, le climat et la biodiversité. Ce mode d'alimentation est en outre plus sain que celui actuellement en vigueur en Allemagne et contribue à assurer l'approvisionnement alimentaire d'une population mondiale croissante.
"Des mesures politiques peuvent contribuer à ce que nous mettions dans nos assiettes plus de légumes et d'aliments à base de plantes que d'animaux", constate Julia Jägle, collaboratrice scientifique à l'Institut Ecologic. "Pour que les consommateurs puissent choisir le plus facilement possible des aliments et des plats à base de plantes, il faut par exemple des offres attrayantes dans le commerce de détail et la restauration collective, ainsi qu'un taux de TVA réduit pour tous les aliments à base de plantes".
La formation initiale et continue en entreprise devrait également être conçue de manière à ce que les cuisiniers et les autres professionnels puissent proposer des offres de plats et d'aliments attrayantes avec plus de légumes, de noix ou de légumineuses. L'équipe de recherche propose également de mettre en place une organisation à but non lucratif pour le renforcement d'une alimentation basée sur les plantes, qui assurerait la mise en réseau de tous les acteurs.

Stratégie 2 : agriculture et alimentation biologiques
L'agriculture biologique a des effets bénéfiques sur les sols, les eaux, la biodiversité et le climat. Renforcer la production alimentaire biologique tout en améliorant la productivité de l'agriculture biologique contribue donc directement à une alimentation durable.
"Pour cette raison, l'industrie alimentaire biologique devrait continuer à être encouragée de manière conséquente et les activités de recherche devraient viser de manière ciblée à améliorer ses performances environnementales, par exemple pour la santé des sols et des plantes ou le bien-être des animaux", souligne Friedhelm von Mering, chargé de mission politique à la Fédération allemande de l'industrie alimentaire biologique.
Pour cela, il faudrait prendre en compte non seulement l'agriculture mais aussi la transformation des aliments. Mais l'équipe du projet propose également d'autres mesures, comme une offensive de formation en agriculture écologique, le transfert de connaissances aux praticiens, plus de bio dans la restauration collective ou le développement de stratégies de sélection pour les plantes et les animaux.

Stratégie 3 : chaînes de valeur régionales
Les chaînes de valeur courtes pour les aliments sont une autre stratégie pour un système alimentaire durable. De cette manière, la culture devient plus morcelée et plus diversifiée, la valeur ajoutée reste dans la région et crée de la confiance et de l'estime pour la production alimentaire sur place. Enfin, la sécurité en cas de crise augmente grâce à un rapport plus équilibré entre les structures régionales et suprarégionales.
Dans ce contexte, la promotion politique des chaînes de valeur régionales ne devrait pas se faire de manière globale, mais être liée à des conditions écologiques ou sociales. Il peut s'agir de la préservation d'anciennes variétés ou races animales, de la production écologique ou de l'entretien des paysages culturels.
Les scientifiques proposent notamment les mesures suivantes à cet effet : un programme de sauvetage pour les entreprises régionales de transformation des aliments telles que les boulangeries ou les laiteries, avec un soutien ciblé et une suppression de la bureaucratie, ainsi que la mise en place et le financement sur l'ensemble du territoire de centres de mise en réseau pour la mise en place de chaînes de création de valeur régionales.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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