Les bières-robots pourraient accélérer le processus de brassage

26.04.2023 - Etats-Unis

Les brasseurs artisanaux ne cessent d'innover et de trouver de nouvelles façons de fabriquer ou d'aromatiser leurs bières les plus récentes. Aujourd'hui, des chercheurs ajoutent une nouvelle touche en accélérant le processus de brassage à l'aide de mini-robots fabriquant de la bière ou "BeerBots". Dans un article publié dans ACS Nano, l'équipe montre que ces paquets de levure magnétiques autopropulsés peuvent accélérer la phase de fermentation et éliminer la nécessité de filtrer la boisson.

Adapted from ACS Nano 2023, DOI: 10.1021/acsnano.2c12677

Les "BeerBots" autopropulsés se balancent de haut en bas pendant qu'ils fermentent les sucres pour produire de la bière.

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Adapted from ACS Nano 2023, DOI: 10.1021/acsnano.2c12677
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Le brassage de la bière, l'une des boissons les plus consommées au monde, peut prendre un certain temps. Dans un premier temps, les sucres sont extraits des grains, tels que l'orge maltée, pour créer une solution aqueuse appelée moût. Ensuite, les levures fermentent ces sucres, les convertissant en alcool, en gaz carbonique et en nouveaux composés aromatiques. Cette étape peut durer jusqu'à quatre semaines et, pendant ce temps, des micro-organismes indésirables peuvent s'infiltrer et altérer le produit final en lui donnant un goût aigre. Des chercheurs précédents ont suggéré que l'encapsulation de la levure dans des capsules de polymère pourrait réduire le risque de détérioration en accélérant le processus. Martin Pumera et ses collègues ont donc voulu mettre au point un robot automoteur pour accélérer la fermentation et simplifier la séparation de la levure de la bière finale.

Les chercheurs ont fabriqué des capsules BeerBot de 2 mm de large en combinant de la levure active, des nanoparticules magnétiques d'oxyde de fer et de l'alginate de sodium provenant d'algues, puis en versant le mélange dans une solution de chlorure ferrique. Ils ont ensuite rendu poreux un côté des sphères en exposant cette moitié à une solution alcaline dans une cellule électrochimique.

Les premières expériences ont montré que les billes contenant de la levure pouvaient fermenter le sucre et produire des bulles de dioxyde de carbone qui les propulsaient vers le haut. Lorsqu'elles remontaient à la surface, elles libéraient du dioxyde de carbone dans l'air, puis s'enfonçaient à nouveau, ce qui les faisait osciller. Lorsqu'ils ont été utilisés pour fermenter du moût d'orge malté, l'équipe a constaté que les BeerBots autopropulsés transformaient les sucres plus rapidement que les cellules de levure libres. Lorsque le sucre a été épuisé et que la fermentation a cessé, les capsules contenant la levure ont coulé au fond de la fiole. Il a donc été facile de séparer la levure du produit final à l'aide d'un aimant, plutôt qu'en procédant à une étape de filtration, actuellement nécessaire pour éliminer les cellules de levure libres. En outre, les BeerBots collectés sont restés actifs pendant trois cycles supplémentaires de fermentation du moût. Sur la base de ces résultats, les chercheurs estiment que les BeerBots pourraient produire plus rapidement des brassins savoureux.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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