3 choses que tu ne savais pas sur l'industrie laitière en Europe

Perception versus réalité

11.12.2025
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L'industrie laitière en Europe fonctionne déjà de manière beaucoup plus durable que beaucoup ne le pensent. En effet, l'agriculture moderne est toujours assombrie par des mythes et des préjugés. Jens Lönneker, psychologue des profondeurs, et Melanie Wegener, experte du secteur, veulent combler les lacunes de connaissances par des faits et briser les récits dépassés.

Le lait est profondément enraciné dans la culture alimentaire européenne. Presque tous les Européens en consomment et les considèrent comme essentiels à leur alimentation. Pour la plupart, ils constituent un élément indispensable de leur alimentation quotidienne, que ce soit sous forme de yaourt, de fromage ou de lait. Parallèlement, nombreux sont ceux qui doutent de la durabilité des produits laitiers. Quelle en est la raison ? Beaucoup ne savent tout simplement pas à quel point l'industrie laitière travaille déjà de manière durable. C'est ce qui ressort d'une enquête internationale menée auprès des consommateurs par le programme européen "Enjoy, it's from Europe" sur le thème de la consommation de lait et de la durabilité. Selon cette enquête, seuls 16 % des consommateurs européens sont conscients que l'industrie laitière travaille activement à la réduction de ses émissions.

L'image de l'industrie laitière a été fortement ternie par des stéréotypes, des préjugés et des images déformées. Dans son étude "Constructeurs d'avenir", Jens Lönneker, psychologue des profondeurs, explore les préjugés courants à l'égard des agriculteurs et pose la question suivante : comment pouvons-nous redonner de l'estime aux agriculteurs ? L'analyse montre qu'il existe des récits dépassés sur l'agriculture, qui favorisent l'ignorance et nécessitent des explications. En effet, bien que les consommateurs exigent davantage de bien-être animal et de durabilité, ils achètent souvent du lait bon marché au supermarché. Lönneker explique cela par ce qu'on appelle le Mind-Behavior-Gap : l'idée et le comportement ne correspondent pas, il y a un fossé entre les exigences et la réalité. Il s'agit de le combler.

C'est ce que le secteur laitier européen essaie de faire depuis longtemps : briser les schémas de pensée dépassés par le dialogue et la communication ouverte. Commençons par les bases. Voici trois faits que tout le monde devrait connaître sur l'industrie laitière européenne :

1. les producteurs laitiers européens réduisent leurs émissions de manière proactive.

L'Allemagne, l'Irlande, le Danemark ou la Belgique sont de grands producteurs de lait dans l'UE. Les producteurs laitiers de ces pays travaillent sur différents leviers pour réduire leurs émissions, numériquement mais aussi de manière très pratique dans leur exploitation. Pour ce faire, ils échangent entre eux, mais misent également sur le dialogue avec l'extérieur et transmettent leurs connaissances. "De nombreux programmes sont déjà en cours au niveau européen, par exemple des initiatives de transparence sur la biodiversité ou la réduction des émissions de CO2 et des dialogues sur les médias sociaux", explique Melanie Wegener, experte du secteur chez dmk, la plus grande coopérative laitière d'Allemagne. Les agriculteurs de toute l'Europe échangent des bonnes pratiques et se soutiennent mutuellement dans leurs efforts pour réduire leur empreinte carbone. En Allemagne, le module de gestion de la qualité et de la durabilité joue par exemple un rôle central. Plus de 15.000 agriculteurs utilisent déjà cet outil sectoriel. Les fermes laitières misent par exemple sur l'électricité verte produite par des installations photovoltaïques. Rien qu'en Allemagne, il existe plus de 9.000 installations de biogaz qui produisent de l'électricité à partir de déchets biologiques.

2. les fermes laitières européennes utilisent des technologies pour le bien-être des animaux et l'environnement

Les fermes laitières pratiquent une gestion durable à plusieurs niveaux. D'une part, elles misent sur des cycles agraires ancestraux et des pratiques respectueuses des ressources, qui utilisent efficacement les ressources et recyclent les déchets. De nombreuses fermes cultivent leurs fourrages sur des surfaces proches et réduisent ainsi les distances de transport. D'autre part, les technologies modernes dans les étables, comme les robots de traite et de fumier, les traqueurs de santé et autres solutions numériques, profitent aux animaux. Les vaches peuvent décider elles-mêmes du moment de la traite. Le lisier, les restes de fourrage et le fumier vont dans l'installation de biogaz ou sont à nouveau épandus dans les champs. "Tout cela se passe déjà depuis longtemps, mais tout le monde n'en a pas encore pris conscience", explique l'experte agricole Wegener.

3. le lait européen a l'empreinte carbone la plus faible au monde

L'empreinte carbone de la production laitière en Europe est plus faible que la moyenne mondiale. Au niveau mondial, elle est d'environ 2,4 kg d'équivalent CO2 par kilogramme de lait, en Europe et en Allemagne d'environ 1,1 kg de CO2, et en Irlande de seulement 0,9 kg. Cela est dû d'une part aux progrès technologiques dans les fermes et aux programmes de suivi des émissions, grâce auxquels les exploitations optimisent leur bilan CO2. D'autre part, l'économie circulaire utilise les ressources de manière efficace et évite la perte de substances nutritives. Les agriculteurs travaillent depuis des centaines d'années avec ces cycles naturels. Ainsi, l'industrie laitière européenne est déjà en bonne voie pour améliorer son bilan environnemental.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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